Le livre "La Sexualité de transformation" vient de paraître! En savoir plus
Oser prononcer le mot "sexualité"
Il y a quelques semaines déjà, j’ai posté une publication sur Facebook annonçant la sortie prochaine de mon livre sur le thème de la sexualité de transformation. Ce fut une étape difficile à franchir : tous mes contacts sur Facebook pourraient voir cette publication et… qu’allaient-ils en penser ?
1/14/20254 min read
J’ai mis longtemps avant d’oser franchir le pas, et ce ne fut pas sans sueur. J’ai cliqué sur le bouton «Envoyer à tous mes amis» en fermant presque les yeux et en lâchant prise. Je me disais: «Voilà, les gens penseront ce qu’ils voudront; je dois accepter l’idée que je serai possiblement jugée et/ou critiquée». Car le terme «publier» dit bien ce qu’il veut dire, à savoir «rendre publique»: tout le monde peut voir mon texte et lire mes opinions. Sur un thème aussi sensible qui plus est. Publier, c’est mettre une partie de soi à nu, se dévoiler, s’exposer et se rendre vulnérable.
Au moment où j’écris cet article, personne n’a encore lu mon livre car il vient seulement de sortir. Les réactions de mon entourage à ma publication sur Facebook ont été positives et bienveillantes. N’empêche, je sens que j’ai encore du mal à assumer ce thème de la sexualité et j’essaie de comprendre pourquoi.
Une société sexuellement insécure
Si vous lisez mon ouvrage «La Sexualité de transformation», vous comprendrez plus en détail ce que j’entends par «société sexuellement insécure». Nous vivons dans un monde où la liberté sexuelle est une valeur tellement intouchable que nous dérivons vers les excès, c’est-à-dire le non-respect des limites, aussi bien celles des autres que les nôtres. Nos comportements de liberté extrême sont destructeurs et entraînent une insécurité au niveau sexuel, laquelle entraîne à son tour un repli sur soi et une fermeture. Bien que nous soyons sexuellement libérés, la sexualité demeure un tabou, précisément pour cette raison: nous percevons qu’elle recèle une forme de danger. En l’absence de limites, aucune sécurité n’est possible. Par conséquent, une partie de nous est ouverte à la sexualité, et une autre y est farouchement opposée. Ces deux pôles coexistent en chacun de nous.
Je n’y échappe pas. Et j’imagine donc que ma difficulté à annoncer la publication de mon livre sur ce sujet vient du climat d’insécurité qui entoure le thème de la sexualité.
Les dérives entraînent un retour à la répression
Longtemps, la sexualité a été réprimée. Ensuite, la révolution sexuelle a fait son œuvre et nous a libérés du carcan répressif. Mais la liberté est devenue sans limite et sans respect des autres: elle est destructrice et provoque une réaction de repli et un retour à la répression.
Il y a un bon mois, je voulais créer une affiche pour faire de la publicité pour le webinaire que j’organisais sur le thème de la sexualité de transformation. Je l’ai fait sur Canva et j’ai cherché sur leur plateforme une photo ou une illustration en introduisant les mots-clés «transformation énergie sexuelle». Le système n’avait rien à me proposer: ces mots-clés risquaient de donner du contenu inapproprié. C’est tout juste si je ne me suis pas sentie coupable de rechercher des images sur un thème comme celui-là. Étais-je devenue vicieuse?, semblait me susurrer Canva. Et je me suis dit: «Voilà une belle illustration de ce que j’avance dans mon livre». Le mot «sexualité» est devenu dangereux et tabou en raison de la liberté sans limite dans ce domaine. Un mot qui devrait être neutre est devenu à ce point polarisé qu’il n’y a plus moyen de l’aborder de manière innocente et sécure. Pour faire simple, soit on ne s’intéresse pas à la sexualité; soit on s’y intéresse et on est irrémédiablement confronté au porno – ou pas loin de l’être.
Un tabou toujours bien présent
Je m’interroge réellement sur l’existence de ce tabou à l’heure actuelle. Depuis la révolution sexuelle, ne devrait-il pas être naturel de parler de sexualité ? Pas besoin de s’épancher ni d’entrer dans des détails… Tout le monde n’a pas envie de dévoiler sa vie sexuelle; et il est d’ailleurs normal que celle-ci demeure une matière privée. Mais il est très rare de pouvoir parler de sexualité de façon neutre et authentique. Je le constate. Aborder ce thème met le plus souvent notre interlocuteur mal à l’aise. Il y a réellement peu de personnes à qui nous nous confions sur ce plan. Que ce soit pour parler du désir, du plaisir, de la fréquence ou de la qualité de nos rapports sexuels, le tabou règne en maître. Comment est-ce possible dans une société où la sexualité est libérée? Quel dommage que la révolution sexuelle n’ait pas veillé à construire un cadre sécure de manière à ce que la sexualité devienne un élément naturel de notre vie, dont il serait tout aussi naturel de parler de façon saine et simple.
Et vous… Vous sentez-vous libre de prononcer le mot «sexualité»? Quelle est votre réaction quand une personne aborde ce sujet? Ce terme fait-il naître un certain malaise en vous? Aimeriez-vous pouvoir aborder ce thème de manière plus saine et naturelle? Comment le tabou s’inscrit-il dans le cours de votre histoire, de votre enfance jusqu’à aujourd’hui?
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